Notre Terre ...

Que pouvons-nous faire, nous Druides du XXIème siècle, pour notre Terre ?
Notre société est en danger. Notre civilisation est en danger. Notre terre est en danger.
Il y a plus de vingt ans déjà, /|\Uxellia, qui dirigeait alors le CDG, nous tenait les mêmes propos dans son éditorial du n° 162 du moi de mai 1985 è.v. du bulletin Ar Gaël du Collège.
Permettez-moi de reproduire ici le texte en question. Il y a, me semble-t-il, beaucoup de points qui donnent à réfléchir ...

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On ne parle autour de nous que de guerres, de discordes, de famines, de morts, etc.
Tout ceci nous oblige à réfléchir sur nous-mêmes et sur notre Terre et son devenir. Mais notre Terre est déjà engagée dans la profonde mutation qu'elle doit subir. Il est vain de vouloir sauver ce qui est déjà pourri. Le système vermoulu doit s'effondrer pour faire place à quelque chose de neuf, de vrai. Au lieu de nous lamenter, nous devrions nous en réjouir ... mais en a-t-on le cœur lorsqu'on voit tellement de misère côtoyer de telles richesses ?

Comme le grain de blé s'abandonne au sillon pour assurer la moisson future, la destruction précède nécessairement les nouvelles conditions de vie. Tout a été faussé dans l'homme et par l'homme, et il faut que les fondations elles-mêmes soient renouvelées, car il est inconcevable de rebâtir sur des assises branlantes et véreuses.

La Terre est imprégnée de basses vibrations, imprégnées aussi de tout ce que les hommes lui confèrent, et elle devra subir un traitement de Purification comme tout un chacun de nous, et cela est absolument nécessaire. Il faut nous y préparer. Les récents froids que nous avons dû subir ont alerté certains de nos Frères et de nos Sœurs, mais est-ce suffisant pour nous faire réfléchir ?
Il appartient aux plus éclairés de libérer leurs prochains de l'angoisse, de la peur, du déséquilibre. Chacun doit être vigilant et prendre conscience de ce qu'il peut et doit faire. [...]
Ne soyons pas égoïstes, aidons nos Frères dans la mesure de nos possibilités, mais n'oublions pas que les expériences douloureuses nous sont imposées pour épuiser les conséquences de nos erreurs, de nos illusions, de nos iniquités.

Pensons toujours que la vraie Sagesse est toujours un attribut de l'Incréé que l'on veut concevoir comme la Conscience Cosmique, alors que la nôtre, celle que nous pouvons acquérir, n'est que particulière et relative.
Ne nous croyons point plus sage que nous le sommes.

Rappelons-nous qu'une prière peut activer la réalisation d'une demande, mais développer son courage et "s'activer" soi-même peut encore complémenter une prière fervente adressée à l'Incréé pour essayer de minimiser les perturbations qui nous attendent.

/|\Uxellia

Le dernier paragraphe est très inspirant pour moi.
Merci pour ce texte.